At-Tawwassoul - Dr Ali Joumouâ - Mufti d'Egypte

Publié le par Oukhtkoum

Dans l’édition du lundi 21/08/2006 du journal Koweitien « El Watan », on pouvait lire cet article :

« El Watan » publie l’avis du Mufti d’Egypte sur l’entremise (el Wassila) et le fait de tourner autour des tombes, en réponse aux questions de certains Koweitiens



Dr. Ali Joumouâ : une grande différence et un grand fossé entre l’entremise et l’idolâtrie, car l’entremise est instituée par la législation Divine.






Le Mufti de la république Arabe d’Egypte, le Dr. Ali Joumouâ,a fourni sa contribution dans le débat du moment dont le quotidien « El Watan » a publié ses différents aspects dans ses colonnes, des aspects débattu par le secrétaire générale des affaires religieuses le Dr. Mohamed AbdelGhafar El Chérif et le Cheikh Salih Ben fawzan El fawzan, membre du haut comité des savants du royaume d’Arabie Saoudite, ainsi que l’article d’El Watan par la plume de Fayçal Ben Qazaz El Jassim. L’avis du Mufti d’Egypte est une réponse à une précédente question reçue à la maison de la fatwa d’Egypte (dar El Ifta’a) par Fax, question posée par Mohamed El Fahd, Bassam El Haroun, Ahmed El Nesf, Ahmed El Abid et Abderrahmane El Kandari.

Fax n°1113 année 2006.

Dans ce qui suit, le texte de la réponse qu’a fourni le Dr. Joumouâ à la question. Le quotidien « El Watan » le publie vu son rapport avec le débat Islamique qui suscite les controverses.

« Louange à Allah Seul et prière et salutation sur celui après qui il n’y a point de prophète, notre maitre Mohamed Messager d’Allah et sur sa famille et ses compagnons et ceux qui les suivent en bien jusqu’au jour du jugement.

Nous avons pris connaissance de la demande arrivée par Fax des professeurs Mohamed El Fahd, Bassam El Haroun, Ahmed El Nesf, Ahmed El Abid et Abderrahmane El Kandari, référence du Fax n°1113 année 2006. Et qui contient ce qui suit :

Une entrevue avec un de nos honorables Chouyoukhs à été publiée chez nous ici au Koweït dans le journal « El ra’ay = l’opinion » en date du 20 mars 2006, correspondant au 20 Safar 1427. Ce Cheikh était, pendant une période, doyen de l’institut de « Chari’â » de l’Université du Koweït. Etait mentionnée dans cette entrevue une réponse du Cheikh à propos d’une question qui lui a été posée sur l’idolâtrie : « concernant la circumambulation autour des tombes, chez tous les savants y compris les Soufis cela n’a pas été institué, et ils ont divergé si c’était illicite ou déconseillé, personne n’a dit que c’était de l’idolâtrie sauf un nombre qui se compte sur les doigts de la main parmi les gens de science. »

Cette entrevue a provoqué une réaction massive dans des articles écrits par des professeurs de Chari’â et autres, où ils ont attaqué les paroles de ce Cheikh et s’en sont pris à lui de façon virulente, l’accusant même de propager l’idolâtrie.
Et comme votre rang et votre parole ont une place à part dans notre cœur, nous tenions à ce que vous vous exprimiez afin de clarifier aux gens la loi d’Allah sur cette question, peut-être cette parole de vérité mettra-t-elle un terme à cette divergence aux mauvaises répercussions.



La réponse :

Il est nécessaire d’avancer trois principes dont il faut tenir compte lorsque l’on parle de cette question et des questions similaires.



Premièrement :

Le principe dans les actes qui émanent du Musulman est qu’ils soient interprétés d’une façon qui ne s’oppose pas avec le principe du monothéisme, il ne nous est pas permis de nous empresser d’accuser [ce musulman] de mécréance ou d’idolâtrie, car son islam est une preuve très forte pour nous forcer à ne pas interpréter ses actes par ce qui implique la mécréance.

Ceci est une règle générale qui incombe à tout Musulman.
L’Imam Malik, l’Imam de Médine, qu’Allah le comble de sa miséricorde, exprime cela en ces termes : « Quiconque commet un acte pouvant signifier la mécréance sous 99 angles de vue et pouvant être conforme à la foi sous un seul, nous devons le considérer comme conforme à la foi »

Donnons pour cela un exemple de parole et un autre d’acte.
Le Musulman croit que le Christ (paix et salutations sur lui) ressuscite les morts par la permission d’Allah et qu’il n’est pas capable de faire cela de lui-même, mais par la force qu’Allah lui octroie. Cependant le Chrétien croit qu’il ressuscite les morts, mais croit que ceci a lieu par une force propre au Christ, et qu’il est Dieu ou le fils de Dieu ou l’une des hypostases de la divinité comme ils croient.

A la lumière de ceci si nous entendons un Musulman dire : je crois que le Christ ressuscite les morts, et que la même parole soit dite par un Chrétien, nous ne devons pas penser que le Musulman se soit christianisé à cause de cette parole, mais nous devons la comprendre dans le sens qui convient à son appartenance à l’Islam et à la croyance du monothéisme.

Le Musulman croit également que l’adoration ne peut être destinée qu’à Dieu Seul, alors que l’idolâtre croit en la permission de destiner l’adoration à autre que Dieu le très Haut. Donc si nous voyons un Musulman [commettre un acte ou prononcer une parole] susceptible d'être interprété comme une adoration ou autre, il est nécessaire d'interpréter son acte de façon conforme à sa foi en tant que Musulman, car celui dont le pacte avec l’Islam (la double attestation : croire qu’il n’y a de dieu qu’Allah, et que Muhammed est son messager) est prouvé avec certitude, il ne peut lui être enlevé sur la base du doute et la supposition.


C’est pour cette raison que quand le compagnon Mouâd Ibn Jabal s’est prosterné devant le Prophète (selon ce que rapporte Ibn Majah et authentifié par Ibn Hibban) le Prophète lui a interdit de faire cela, mais il n’a pas qualifié son acte d’idolâtrie ou de mécréance.

Il va sans dire que Mouâd, alors qu’il est le plus savant de cette nation au sujet du licite et l’illicite, n’ignorais pas que la prosternation est une adoration, et que l’adoration ne peut être destinée à autre qu’Allah.

Mais comme la prosternation peut vouloir dire aussi autre chose que l’adoration de celui vers qui on se prosterne, il n’est donc pas permis ni de l’interpréter comme une adoration quand elle émane d’un Musulman ni de le déclarer mécréant d’aucune façon.
A ce propos, le Hafidh Al Dhahabi dit : « Ne vois-tu pas que les compagnons, dans leur excès d'amour pour le Prophète, lui ont demandé : « Ne devrions nous pas nous prosterner devant toi ? » et il leur a répondu que non. Et s'il leur avait permis, ils se seraient prosternés devant lui comme un témoignage de révérence et de respect, et non comme une marque d'adoration, tout comme les frères du prophète Yusuf se sont prosternés devant Yusuf. De même, la prosternation du musulman devant la tombe du prophète est avec l'intention de la glorification et de la révérence. Il ne peut en aucun cas être taxé de mécréance pour cette raison, mais il est désobéissant. Qu'il sache que cela est interdit. Il en est de même de la prière en direction de la tombe ». (Mouâjam El Chouyoukh, page 56).

Ne pas tenir compte de ce principe était la conduite des Kharijites. Ibn Omar explique que l’égarement s’est introduit par cette porte dans leurs esprits, il dit : « ils se sont élancés vers des versets qui étaient révélés au sujet des mécréants et les ont appliqué aux croyants » Boukhari le rapporte dans son Sahih avec une chaîne de transmission suspendue (mouâlaq, Hadith dont il a été retiré de la chaîne un transmetteur ou plus qui se suivent) qui est complétée par Ibn Jarir El Tabari dans Tahdib El Athar avec une chaîne authentique.



Deuxièmement :

Il y’a une grande différence et un grand fossé entre l’entremise et l’idolâtrie, car l’entremise est instituée par la législation Divine, dans la parole d’Allah :


« Ô les croyants ! Craignez Allah, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui et luttez pour Sa cause. Peut-être serez-vous de ceux qui réussissent ! » (Sourate El Ma’eda = la table ; V35)

Allah qu’il soit glorifié a aussi complimenté ceux qui cherchent l’entremise dans leurs invocations d’Allah, Il dit :

« Ceux qu'ils invoquent, cherchent [eux-mêmes], à qui mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. » (Sourate El Isra’a = le voyage nocturne ; V57)

L’entremise (el Wassila) dans la langue Arabe, c’est le rang, le lien, la proximité et le rapprochement, la somme de ces sens est le fait de se rapprocher d’Allah par tout ce qu’Il a institué –Gloire à Lui-, entre dans ceci le fait de glorifier et honorer ce qu’Allah a honoré comme lieux, moments, personnes et situations.

Le Musulman par exemple s’efforce de prier dans la sainte Mosquée de la Mecque, et de faire des invocations près de la tombe du Prophète, glorifiant ce qu’Allah a honoré comme endroits. Le Musulman s’efforce également de veiller la nuit du Destin (une nuit dans les dix derniers jours du Ramadan) et que son invocation coïncide avec l’heure des invocations exaucées le jour du vendredi ainsi que lors du dernier tiers de la nuit, pour glorifier ce qu’Allah a honoré comme moments. Il s’approche également d’Allah par l’amour des Prophètes et des vertueux, pour glorifier ce qu’Allah a honoré comme personnes. Il s’évertue aussi à faire des invocations au cours d’un voyage ou à la tombée de la pluie, pour glorifier ce qu’Allah a honoré comme situations… et ainsi de suite, tout ceci entre dans la parole du Très Haut :

« Voilà [ce qui est prescrit]. Et quiconque exalte les injonctions sacrées d'Allah, s'inspire en effet de la piété des cœurs ». (Sourate El hajj = le pèlerinage ; V32).

Par contre, l’idolâtrie veut dire vouer à un autre qu’Allah une chose parmi les différents types d’adorations d’une manière qui ne devrait se faire que pour Allah le Très Haut, même si c’est avec la volonté de se rapprocher d’Allah, comme Il le dit dans le saint Coran :

« … Tandis que ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent) : «Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage d'Allah». (Sourate El Zoumar = les groupes ; V3)

On a précisé « d’une manière qui ne devrait se faire que pour Allah le Très Haut » pour exclure tout ce qui diffère de l’adoration dans son fond, même s’il l’a rejoint en apparence dans la dénomination.
L’invocation peut-être une adoration de l’invoqué comme dans ce verset :

« Ce ne sont que des femelles qu'ils invoquent, en dehors de Lui. » (Sourate El Nissa’a = les femmes ; V117)

tout comme elle peut ne pas l’être :

« Ne considérez pas l’appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres… » (Sourate El Nour= la lumière ; V63).

La demande peut-être une adoration à qui elle est adressé :

«Demandez à Allah de Sa grâce. » (Sourate El Nissa’a = les femmes ; V32)

et elle peut ne pas l’être :

«Pour le mendiant et le déshérité » (Sourate El Maârij = les voies d’ascension ; V25).

La demande d’aide et de secours peut être une adoration de celui dont on implore l’aide et le secours :

«C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours ». (Sourate El Fatiha = le prologue ; V5)

ou :

«Moïse dit à son peuple : «Demandez aide auprès d'Allah et soyez patients… » (Sourate El Aâraf ; V128)

et peut ne pas l’être :

«Et cherchez secours dans l'endurance et la Salat… » (Sourate El Baqara = la vache ; V45)


Et l’amour peut être une adoration de l’aimé et peut ne pas l’être, comme a réuni le Messager tout cela dans sa parole :

« Aimez Allah pour ses grâces qu’Il vous dispense, aimez moi par l’amour d’Allah et aimez les gens de ma famille par mon amour ». Rapporté par El Tirmidhi et authentifié par El Hakim. Et ainsi de suite.


Ceci veut dire que l’idolâtrie n’a lieu en fait que dans une glorification des choses qui va de paire avec la glorification d’Allah le Très Haut.


Comme Il le dit dans le Coran :

«…ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela) » (Sourate El Baqara = la vache ; V22)

ou encore : «Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d'Allah, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Allah. Or les croyants sont les plus ardents en l'amour d'Allah » (Sourate El Baqara = la vache ; V165)

Ainsi, ceci clarifie pour nous la séparation et la différence entre l’entremise et l’idolâtrie. En effet, dans l’entremise, on glorifie ce qu’Allah a honoré, ce qui veut dire qu’elle (l’entremise) est une glorification par Allah, et la glorification par Allah est une glorification d’Allah, comme le dit Allah le Très Haut :

« Voilà [ce qui est prescrit]. Et quiconque exalte les injonctions sacrées d'Allah, s'inspire en effet de la piété des cœurs ». (Sourate El hajj = le pèlerinage ; V32).

Tandis que l’idolâtrie est une glorification avec Allah ou en dehors d’Allah, c’est pour cela que la prosternation des Anges face à Adam relevait de la foi et du monothéisme alors que la prosternation des idolâtres face à leurs statues était de la mécréance et de l’idolâtrie, alors que le bénéficiaire de la prosternation dans les deux cas était une créature.

Mais comme la prosternation des Anges face à Adam (paix et salutations sur lui) était une glorification de ce qu’Allah a honoré comme l’a ordonné Allah, cette prosternation était un moyen (Wassila) institué dont l’auteur mérite la récompense.

Et comme la prosternation des idolâtres face à leurs statues était une glorification comme la glorification d’Allah, alors elle était une idolâtrie blâmable dont l’auteur mérite le châtiment.

C’est sur ce principe qu’un groupe parmi les hommes de science s’est basé pour la permission de jurer par ce qui est glorifié et exalté dans la législation Divine, comme dire par le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui), par l’Islam, par la Kaaba. Parmi ceux qui ont dit ça l’Imam Ahmed dans l’un de ses deux avis où il a permis de jurer par le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui), justifiant cela par le fait que le Messager (paix et bénédiction d’Allah sur lui) est l’une des deux parties de l’attestation de foi sans laquelle l’attestation ne peut-être complète. Ceci car il n’y a aucune comparaison avec Allah, mais plutôt sa glorification (au Prophète) par l’honneur qu’Allah lui a accordé. Ce groupe parmi les hommes de science a considéré les Hadiths sur l’interdiction de jurer par autre qu’Allah comme concernant les serments qui contiennent une comparaison qui met l’objet du serment au même rang qu’Allah. Cependant la majorité voit l’interdiction de cela considérant que la portée de l’interdiction dans les Hadiths est générale.


Troisièmement :

Il y a également une autre différence entre le fait qu’une chose soit une cause et le croire être créateur et capable d’influence par lui-même, tout comme nous avons illustré ceci dans le premier principe, avec l’exemple du Musulman qui croit que le Christ –sur lui la grâce et la paix- est une cause de création par la permission d’Allah, en opposition avec la croyance du Chrétien qui croit que le Christ fait cela par lui-même.


Si nous voyons donc un Musulman qui demande ou cherche de l’aide ou espère une utilité ou une nuisance auprès d’autre qu’Allah, il nous faut absolument considérer ce qui émane de lui dans le sens de la recherche de la causalité et non dans le sens de l’influence ou de la création, à cause de ce qu’on sait de la croyance de tout Musulman que l’utilité et la nuisance propres sont du ressort d’Allah Seul, et qu’il y’a parmi les créatures certaines qui peuvent nuire ou être utile par la permission d’Allah.

Reste après cela la discussion sur la véracité du fait que telle créature est vraiment une cause ou ne l’est pas.
Si ces trois principes se décident et se confirment, il nous est alors obligatoire de les garder à l’esprit lorsque l’on parle du statut de tourner autour des tombes si on sait que l’on parle d’actes émanant de Musulmans, que ces Musulmans visitent ces mausolées et ces tombes par croyance en la piété de leurs habitants et leur proximité d’Allah, que la visite des tombes est une bonne œuvre par laquelle le Musulman se rapproche et demande l’entremise à Allah l’exalté, que la discussion relève plutôt de ce qui émane de certains Musulmans, sa permission ou non, et que dans certains de leurs actes il y’a divergence parmi les savants, et que pour d’autres il s’agit d’erreurs purs au sujets desquels il n’y a pas de divergence.

Si nous savons tout cela, il se distingue à nous de façon claire qu’il n’y a pas de place pour l’idolâtrie et la mécréance dans le jugement des actes de ces Musulmans, ni de prés ni de loin. Il n’y a plutôt que la divergence sur certains moyens et l’erreur pour d’autres, sans que rien de ceci ne nécessite la déclaration de mécréance de celui dont l’islam est prouvé de façon certaine.


En passant en revue les paroles des gens de science sur le statut de tourner autour des tombes, nous constatons qu’elles vont de l’interdit au déconseillé, cela veut dire qu’il y a parmi ces gens certains qui voient en cela un moyen interdit pour lequel l’auteur se rend coupable de péché, et d’autres qui voient qu’il est préférable au Musulman de délaisser cet acte, mais s’il le fait il n’aura pas de sanction. L’avis qui déconseille cet acte est l’avis retenu chez les Hanbalites, comme mentionné dans « kichaf el Qina’ê » de leur savant « El Bahouti », et l’avis de l’interdiction est celui de la majorité des savants et c’est celui de cette fatwa.

Par contre mêler l’idolâtrie et la mécréance à cette affaire n’a aucune légitimité, sauf dans l’hypothèse où celui qui tourne autour de la tombe adore celui qui est dans la tombe ou croit qu’il peut nuire ou être utile par lui-même, ou s’il croit que tourner autour d’une tombe est une adoration instauré par Allah tout comme la circumambulation autour de la Kaâba… toutes ces hypothèses, les gens de science répugnent à les supposer pour les actes du Musulman comme on l’a vu précédemment, car l’hypothèse évoquée dans la question est à propos du Musulman qui tourne autour d’une tombe et rien d’autre.


Et il n’est pas permis aux Musulmans d’occuper leur temps avec ce genre de questions faisant d’elles des affaires semblables à des batailles rangées, et ce sera une cause de fissure des rangs et un gaspillage des efforts, cela nous occupera au dépens de la construction de notre société et l’unité de notre nation.

Nous demandons à Allah, le Très Haut de rassembler les cœurs des Musulmans autour du Coran et de la Sunna, de la bonne compréhension de la religion et de la connaissance, et de ce que souhaite Allah de ses créatures. Amine


Traduit de l'arabe par le frère razes10 d'Aslama.
Fatwa en arabe ici :
http://www.aslama.com/forums/showthread.php?t=9474

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